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La nuit je pense

11 février 2018

Si je devais tout te dire, je commencerai par te

Si je devais tout te dire, je commencerai par te dire que je ne suis pas réellement celle que tu vois

alors oui bien sur, mes cheveux sont ceux là, mes yeux aussi, mais interieurement je suis autre, je te dis ça mais franchement peu de gens s'en doutent. Je reste marrante, je reste sympa, jparle pas de ça, jte parle de moi, du deep inside tu sais, bah deep inside jsuis pas bien, jvais mal, profondément, jpleure et jme bas, jsuis en larmes et en sueur, je cours à plus respirer, je vis à plus dormir, j'exhale et j'exulte. Parfois, ok souvent, jme demande si je suis pas bipolaire. Jsuis dans un exces permanent c'est affolant

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9 février 2018

L'entier

Pourquoi est-ce qu'il faudrait que je saigne encore, je me sens suffisamment vidée.

 

Le vent siffle dans mes poumons, j'ai du mal à cracher la vérité, elle m'entaille les reins comme on taille une pierre cabossée. Cette fois c'est mon coeur qui est cabossé, j'ai des bleus partout, j'ai des bleus à l'estomac. J'ai mal comme un poing dans le ventre. J'ai mal comme une giffle en pleine face. La vérité me bousille de l'intérieur, et forcée de la visualiser en face j'en pleure. J'en pleure tout le temps. J'en pleure sous la douche pour que personne ne m'entende, j'en pleure dans mon lit comme une ado timide, j'en pleure dans le métro comme un coeur brisé. J'ai mal, j'ai mal à la tête, au coeur, au ventre et à l'amour. J'ai mal car je l'aime. Je l'aime comme personne n'aime personne. Je l'aime envers et contre tout. Je l'aime avec et pour tout. Je l'aime car il est comme moi, car il est une partie de moi, je l'aime parce que il comprend tout sans que j'ai besoin de parler, je l'aime parce que on est connecté au delà des mots, je l'aime parce que c'est mon pilier dans tout ce qu'on peut traverser. Je l'aime car il est drôle et je l'aime quand il est drôle et que seul moi comprend. Je l'aime car il est intelligent, et qu'il ne le montre pas, je l'aime car il est pudique malgré son ouverture, je l'aime car quand je suis avec lui je n'ai pas besoin de prendre mes médicaments. Je l'aime parce que il m'apaise, je l'aime pour tout, je l'aime pour rien, mais je l'aime pour nous, je l'aime pour ce que nous sommes, je l'aime pour la magie qui réside dans cette relation au delà de la simple fraternité, je l'aime, je l'aime mon frère, je l'aime, je l'aime, je l'aime tellement.

9 février 2018

comme un flot

C'est comme une valse, ça va, ça vient, en trois temps, un, deux, trois.

C'est comme un flot, ça va, ça vogue, un, deux.

C'est ancré en moi, et au fond, ça fait un.

 

 

Mon corps est froid, mon esprit tremble, j'ai la nuit noire au creux de mes intestins, la douleur est vague mais présente, c'est comme cyclique, un, deux, un, deux, et j'ai mal. J'ai mal au coeur, j'ai mal au ventre.

J'ai l'âme glacée.

 

 

25 décembre 2016

Ma thérapie

A défaut d'avoir des bonnes résolutions, j'ai décidé de lister toutes les raisons qui me feront te detester.

- ton arrogance imbuvable, ton envie d'être superieur aux autres

- ta maladresse verbale, conséquence de ton manque de reflexion

- ton manque de mémoire concernant les choses qui ne te concernent pas 

- ton besoin omniprésent d'être au centre de l'attention

- ton manque de soutien lorsque je t'ai dis que j'étais boulimique et suivie par un psy

- ton manque de compréhension quand je te disais que je ne voulais pas manger

- tes jugements simples et simplistes

- ton égoisme permanent

- ton masque de mec honnête

- ton manque d'excuses face aux crasses que tu m'as faites

 

to be continued

25 décembre 2016

Je n'ai plus la force de retenir cette voix

Encore un coup de plus. Un coup de couteau de plus dans ma peau fine et bleutée, marquée de ma dépression, marquée de mon mal être, marquée de ma haine.

Encore une larme de plus. Une larme chaude de plus, qui coule sous la douche brulante, qui coule sur mes joues tremblantes, qui coule sur ma tristesse sans réussir à l'emporter avec elle.

La vérité est une arme, un couteau soigneusement aiguisé, si je savais me battre tu ne l'aurai pas retourné contre moi. Mais je suis un peu sado il faut croire, j'aime souffrir, ou du moins, je ne sais plus vivre sans souffrir. Le spectre de ma depression est comme mon ombre, toujours avec moi, depuis un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept ans. 

Tes mots mal choisis ont percuté mon coeur, et réduit à néant ce qu'il en restait.

Je ne t'aime plus, mais je m'aime encore moins.

Le vide de mon coeur laisse résonner l'échos de mes démons.

Tu es moche, tu es nulle. Réfléchis deux secondes, si tu étais bien, tu crois qu'il serait allé voir ailleurs ? Pourquoi n'est il pas resté avec toi ? Parce que tu n'en vaux pas la peine tout simplement. 

Je n'ai plus la force de retenir cette voix, ni mes larmes.

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27 septembre 2016

voilà

Je suis conne, pourrie gâtée, dépressive, mal dans ma peau, nostalgique, amoureuse sans l’être complétement, je suis jolie et moche, je suis sympa et asocial, je suis désespérée, triste, fatiguée, affamée, forte et faible. Je suis au dessus, mais 6 pieds sous terre, je suis ingérable, incurable, stressée, colérique, prisonnière bonne actrice. 

27 septembre 2016

J'écris de jour

J’ai l’impression que ça revient. Je regarde tes photos et ça revient. Ton bonheur avec elle me donne la gerbe, au sens littéral du terme. J’ai envie de vomir toutes mes tripes, tous mes souvenirs, tout le reste d’affection que j’ai pour toi dans cette eau trouble.

J’ai envie de mettre mes doigts dans ma gorge, jusqu’à mon cœur, et de tout faire sortir, de pleurer nos rires et de vomir nos promesses.

J’ai envie que tu sois aussi triste que moi quand je te vois heureux.

D’être maigre, et que tu me regrettes, que tu t’inquiètes, qu’elle soit jalouse de moi toute entière. 

27 avril 2016

j'ai mal

J'ai mal

Je tremble

Ma gorge me brûle

Mes yeux me piquent

...

J'ai mal, j'ai mal, j'ai le coeur brisé.

Je pensais pas que ca ferait aussi mal.

...

Dis moi, tu es heureux ? Tu te projète ? Tu la présentes à tes amis ? Est ce que tu penses à moi quand t'es avec elle ?

...

Je veux partir loin. Je veux plus vivre comme ça.

4 avril 2016

qui s'en soucie.

Non merci, j'ai pas faim.

11 février 2016

And you let her go

Se sentir seule quand on est retourée d'une marée humaine. 

"Prends moi la main à nouveau. Toi ou n'importe qui d'ailleurs."

C'est ironique quand on y pense, drôle de ridicule, j'ai écrit ça il y a maintenant 5 ans. 5 putains d'années. Avec des hauts, des bas, des beaux, des lâs. J'ai été heureuse, j'ai touché le fond. Il parait que quand on touche le fond, il suffit de donner un grand coup de talon dans le sable pour remonter d'une traite à la surface, ouvrir ses poumons et inspirer l'air à nouveau, sentir ses cheveux se réchauffer au soleil, vivre d'avoir sa peau qui brûle sous la chaleur du bonheur, et puis ouvrir les yeux, et voir la lumière.

Il faut croire que jamais je n'ai su donner un coup de pied assez puissant pour remonter assez haut. Où alors mes eaux à moi sont trop mouvementées, comme ces maelstroms qui m'effraient depuis mon enfance. Peut être que l'enfant que je suis à peur de s'y retrouver encore, dans ce tourbillon inéluctable, alors il préfère se terrer sans rien dire, ne pas bouger, surtout ne rien dire, être normale, agir normalement, vivre normalement.

La nuit je pleure, la nuit je pense, la nuit je prie, la nuit je ploie.

Je ploie devant toi, toi qui me possèdera toujours, j'ai beau faire la grande, c'est ton souffle qui résonne dans mon crâne chaque nuit. Chaque soir, quand je me regarde dans ce putain de miroir. C'est ta voix qui me dit que je me suis gâchée. Tant d'efforts pour retourner à la case départ. 

Pourquoi les autres filles mangent sans excès ? Pourquoi les autres filles n'ont pas envie de se faire vomir ? Pourquoi les autres filles n'ont pas envie de se restreindre ? Pourquoi les autres filles sont belles sans se prendre la tête ?

Je prie que tu me réapprennes, guide moi comme avant, ne me laisse plus agir seule, reste avec moi, comme avant, toi et moi, personne d'autre ne nous a jamais compris. Mais toi tu sais, tu sais de quoi j'ai besoin, tu me dis la vérité, tu me dis ce que j'ai besoin d'entendre pour rester motivée. Je sais je te l'ai promis plein de fois et je n'ai jamais été sage. Mais cette fois, je te promet c'est la bonne, je reviens, c'est fini mes conneries. Demain j'irai au sport, je recommence une diète, et je t'écouterai. Je suis prête. Tant pis pour le reste. Je n'ai pas besoin de prétendre que je suis normale. De toute façon c'est foutu d'avance, ils savent que j'ai un problème, alors pourquoi continuer à faire semblant d'être normale si ça me rend malheureuse. 

Prends moi la main, mais cette fois c'est juste toi que je veux.

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